
96 p – 10 € (port gratuit) – Pour commander : Robert Roman* – 7, rue des gardénias – 31100 Toulouse (chèque à l’ordre de Robert Roman)
Edito de Robert Roman pour ce n° très spécial :
« J’ai demandé aux auteurs et autrices qui ont été publié.e.s dans la revue (et certains autres) d’écrire leur épitaphe. Juste pour le fun poétique, pour de faux, pas pour mettre sur sa tombe ou pourquoi pas. Oui, écrire un dernier petit poème comme si nous allions mourir ; une dernière déclaration intime, peut-être un résumé de notre vie ; un dernier message laissé à ceux qui restent. Un moment de paix ou pas. Je suis venu, j’ai vu, j’ai vécu bien ou mal ; les deux. Une ultime révérence ou un règlement de compte. Poétique, décalé, original.
Patrice Blanc, poète surréaliste de Taverny, appelle cela : « Un manifeste artistique posthume ».
Ils et elles ont joué le jeu. Je les en remercie.
Voici leurs contributions. «
Au sommaire de ce n° : Milène Tournier - Patrick Oustric - Eric Barbier - Râjel - Guillaume Decourt - Hélène Miguet - Julien Boutreux - Philippe Pissier - Walter Ruhlmann - Flora Delalande - Patrice Blanc - Agnès Rigny - Antoine Dhoury - Abderrahman Benojja - Ivan de Monbrison - Amandine Gouttefarde-Rousseau - Pascal Ulrich - Fabrice Deprez - Fabrice Farre - Pierre Gondran dit Remoux - Dan Giraud - Sacha Zamka - Bruno Sourdin - Elisabeth Morcellet - Roger Lahu - Kiko - Eric Moutier - Christophe Petchanatz - Didier Trumeau - Mario Urbanet - Fabrice Marzuolo - Stéphane Casenobe - Vincent Galois - Gaston Vieujeux - Morgan Riet - Henri-Michel Polvan - Yvan Robberechts - Stéphane Mongellaz - Marc de Hay - Patrice Maltaverne - Myriam Oh - Denis Hamel - Aline Recoura - Dominique Sorrente - Gracia Bejjani - Katerine Gierak - Yazid Barroudy - Anne Barbusse - Julie Cayeux - Edouard Thalinger - Marie-Jo Lemaire - Anne-Sophie Dubosson - Joseph Pommier - Matt Mahlen - Géraldine Serbourdin - Robert Roman Avec des images de Walter Jagueneau, Matt Mahlen, Ivan de Monbrison, Nina Imbs, Valérie Mourey, Régis Duprat Extraits : Désordre de terre sèche Le nuage entrebâille ce ciel Qu'hier croyait bleu Un corps enseveli sommairement près du sorbier Feuillage silencieux Nul marbre donc Sur lequel aurait pu être lu : Quelles ombres en partage Accompagneront son oubli ? Eric Barbier Je suis mort le 23 février 1964 et ce jour-là il faisait chaud à vomir dans un tiroir et déjà plus rien n'avait d'importance hormis cette minuscule étoile dans le ciel qui éclairait ma conscience maintes fois corrigée par les faits et méfaits de certains qui de certains quoi de certains comment dans la vie même dans la vie même qui s'éteint comme une locomotive de 1930 Pascal Ulrich (1964 - 2009) Quatre haïkus-épitaphes bien ratés Tumeur et c'est moi qui clamse y'a erreur sur la personne * Longtemps je suis mort de bonne heure (mais le lendemain ça allait) (jusqu'au dernier matin) * Agonisa paresseusement du jour de sa naissance à celui de son décès * Par souci de cohérence a bien raté son épitaphe comme son oeuvre poétique Roger Lahu Encore toutes mes dents Restons positifs yvan Robberechts + une note de lecture à propos de ce n°, signée Jacques Morin, sur le site de la revue Décharge *directeur également des éditions du contentieux dont le blog se trouve ici
Bonne idée d’écriture…
En fait, c’est un « manifeste artistique » anthume, non ?
Oui, on peut dire ça, Jean-Claude 😉
Bonne idée d’écriture.
En fait, c’est un « manifeste artistique » anthume, non ?…